L’assurance-vie est le placement le plus apprécié des Français. Elle peut se révéler pertinente non seulement pour le financement d’un projet à long terme, mais aussi pour la préparation de retraites. Mais comment marche en réalité ce placement ? Trouvez dans cet article, le principe de fonctionnement de l’assurance-vie.
Plan de l'article
- Assurance-vie : comment ça marche ?
- Quels sont les versements dans un contrat d’assurance-vie ?
- Quels sont les frais dans un contrat d’assurance-vie ?
- Quels sont les acteurs dans un contrat d’assurance-vie ?
- Comment choisir les supports d’investissement pour son assurance-vie ?
- Comment fonctionne la fiscalité de l’assurance-vie ?
Assurance-vie : comment ça marche ?
L’assurance-vie représente un contrat conclu entre un assuré (un particulier) et un assureur (une compagnie d’assurance). À travers ce contrat, l’assureur s’engage, en contrepartie du paiement de primes, à verser une rente ou un somme à l’assuré. L’assurance-vie peut être aussi utilisée comme un plan d’épargne à long ou moyen terme.
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À la fin du contrat, l’assuré ou ses bénéficiaires pourront récupérer le montant investi, augmenté de gains éventuels ou diminué de frais. Les frais dont il s’agit ici sont surtout relatifs au dossier et à la gestion.
À l’issue de l’ouverture du contrat par un versement initial, il est possible de faire des versements réguliers ou non et sans plafond de montant. Évidemment, il est fiscalement encore plus intéressant d’épargner durant au moins 8 ans. Mais vous avez aussi le droit de résilier le contrat ou de faire des retraits quand vous en aurez besoin.
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Quels sont les versements dans un contrat d’assurance-vie ?
Il existe plusieurs versements dans un contrat d’assurance-vie.
Les versements périodiques
L’assuré est tenu de s’engager pour un placement selon un calendrier soit mensuel, trimestriel ou annuel. Ce genre de placement laisse le choix à l’assuré qui peut effectuer des versements complémentaires.
Les versements libres
Comme le mentionne son nom, ce genre de versement peut s’effectuer de façon libre. L’assuré n’aura qu’à choisir le montant puis la date du versement. Néanmoins, il peut y avoir des contrats où il existe un montant minimum fixé.
Le versement unique
Ce genre de versement s’effectue en une seule fois et ce pendant la souscription du contrat.
Quels sont les frais dans un contrat d’assurance-vie ?
Plusieurs frais vont être prélevés pendant toute durée de vie du contrat. Avant de souscrire un contrat d’assurance-vie, il est important de prendre connaissance des conditions générales du contrat qui détaillent ces frais.
Les frais de versements et d’entrée
À chacun de vos versements, des frais peuvent être déduits. Plusieurs contrats, surtout ceux proposés en ligne, sont nettes de frais d’entrée.
À titre informatif, l’accès à certains supports particuliers peut causer le paiement de frais sur les versements supplémentaires.
Les frais annuels de gestion
Généralement, les contrats d’assurance-vie présentent des frais de gestion différents compte tenu des supports. Il s’agit des unités de compte et des fonds en euros.
Notons que la performance des fonds en euros présentés par les assureurs est sans frais de gestion.
Les frais d’arbitrage
Pendant la durée des contrats d’assurance-vie multisports, des possibilités d’investissement sur plusieurs types de fonds peuvent se présenter. Ces différents types de fonds demandent parfois d’être arbitré selon les évolutions et les opportunités de marché. Pendant cette opération, des frais peuvent être déduits.
Quels sont les acteurs dans un contrat d’assurance-vie ?
L’assurance-vie est un contrat via lequel la compagnie d’assurance s’engage à verser un capital à un particulier, l’assuré, contre une prime. Ce versement s’effectue selon le type de contrat souscrit. En fait, dans un contrat d’assurance-vie, on distingue deux types de contrats : un contrat d’assurance en cas de vie et un contrat d’assurance en cas de décès.
L’assureur ou la compagnie d’assurance
L’assureur (ou la compagnie d’assurance) est celui qui s’engage à verser des rentes lorsque le risque assuré se réalise.
Le souscripteur
Le souscripteur est la personne physique ou morale qui fait la souscription du contrat auprès de l’assureur. Il peut être directement le bénéficiaire sauf au cas où il s’agirait d’une assurance en cas de décès. Le souscripteur peut également être une structure bancaire ou encore une assurance (s’il s’agit d’une assurance de groupe).
L’assuré
L’assuré est celui sur lequel repose le risque assuré. Il peut représenter en même temps le souscripteur.
Le bénéficiaire
Le bénéficiaire représente la personne désignée par le souscripteur. C’est à lui que sera versée la rente au cas où le risque se réaliserait. La présence du bénéficiaire n’est pas obligatoire pendant la souscription du contrat.
Comment choisir les supports d’investissement pour son assurance-vie ?
Lorsqu’on souscrit à un contrat d’assurance-vie, il faut choisir les supports (ou fonds) d’investissement qui seront utilisés pour investir le capital. En effet, ces derniers ont une grande importance sur la performance de l’investissement et donc le rendement final du contrat. Voici quelques conseils pour bien choisir ses supports d’investissement.
Avant toute chose, il faut définir ses objectifs en souscrivant à un contrat d’assurance-vie ainsi que son profil de risque. Si on est prêt à prendre des risques élevés avec son épargne, on peut opter pour des supports plus dynamiques comme les actions ou les obligations high yield (à haut rendement). Si on préfère la sécurité, il faut se diriger plutôt vers les fonds en euros.
Il ne faut pas se contenter du nom du support et regarder sa performance passée. Il faut aussi tenir compte des frais appliqués par l’assureur ainsi que ceux gérés par la société de gestion financière, car ils vont impacter directement le rendement final. Il est souvent conseillé aux particuliers qui souhaitent investir dans l’assurance-vie de diversifier leur portefeuille. Il faut choisir plusieurs supports pour éviter les risques liés à une seule entreprise ou un seul secteur géographique. Cela permettra aussi d’équilibrer le risque et ainsi mieux maîtriser ses gains en fonction des fluctuations du marché.
Choisir les bons supports d’investissement pour son contrat d’assurance-vie nécessite une analyse approfondie et une bonne compréhension de ses objectifs et de son profil de risque. La diversification reste la clé du succès pour obtenir le meilleur rendement sur son capital investi.
Comment fonctionne la fiscalité de l’assurance-vie ?
L’assurance-vie est un produit d’épargne particulièrement apprécié des Français, notamment en raison de sa fiscalité avantageuse. Mais comment fonctionne la fiscalité de l’assurance-vie ?
Le principe général de la fiscalité de l’assurance-vie est simple : plus on conserve longtemps son contrat, moins on paiera d’impôts sur les gains réalisés. En pratique, cela se traduit par deux régimes fiscaux différents pour les primes versées avant et après le 27 septembre 2017.
Les contrats souscrits avant le 27 septembre 2017 :
Pour les contrats d’assurance-vie souscrits avant cette date, il existe une exonération fiscale totale au bout de huit ans. Les intérêts produits sont soumis à une taxation forfaitaire globale (TFG) ou à l’imposition selon le barème progressif de l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux si c’est plus avantageux pour le titulaire du contrat. La TFG s’établit actuellement à 35% jusqu’à un montant imposable total des intérêts inférieur ou égal à 150 000 € et à hauteur de 45% au-delà.
Les contrats souscrits après le 27 septembre 2017 :
Depuis cette date, tous les versements effectués sur un nouveau contrat sont soumis aux prélèvements sociaux dès leur réalisation. Ils deviennent ensuite totalement exonérés passé un délai minimum obligatoire de huit ans. Les gains réalisés sur ces versements sont soumis à une imposition forfaitaire annuelle de 30% jusqu’à un montant imposable total des intérêts inférieur ou égal à 150 000 € et à hauteur de 24,7% au-delà.
Pensez à bien noter que certains événements spécifiques peuvent amener l’assureur à appliquer d’autres taux fiscaux comme les rachats partiels en cours du contrat avant les huit ans, le décès du souscripteur, etc.
Bien comprendre la fiscalité liée aux contrats d’assurance-vie permettra aux épargnants d’optimiser leur investissement en toute sérénité.